L’e-sport consiste à pratiquer des jeux vidéo compétitifs. Les joueurs se défient entre eux individuellement ou en équipe. Ce phénomène a depuis explosé avec la mise en place courante de tournois amateurs et professionnels.

Historique

Depuis des décennies déjà, les compétitions de jeux vidéo se faisaient.

Dans les années 70, l’université de Stanford aux États-Unis a découvert pour la première fois des traces de tournois de jeux vidéo. La discipline a dès lors essayé de suivre les avancées technologiques au fil des années.

À la fin des années 1990, des structures de l’esport prennent place, mais restent réservées aux adeptes.

Le tournant s’est opéré au début des années 2010, avec l’émergence de nouveaux jeux à grand succès et de plateformes de diffusion. C’est devenu un évènement médiatique marquant dans l’industrie.

Avec les temps actuels, on peut même faire des paris esport via des plateformes qui y sont dédiées.

Pour qui ?

Concrètement, chacun peut accéder à l’esport sur sa console à la maison, devant son PC, lors d’événements sportifs, et sur son smartphone ou sa tablette. Il existe un grand nombre de jeux électroniques compétitifs, d’aspects et de fonctionnement variés. Ainsi, tout le monde peut découvrir un jeu pouvant leur correspondre et s’entraîner en amateur.

Des équipes semi-professionnelles et professionnelles se sont créées, au vu de l’importance qu’a prise l’esport et ses tournois.

Avec leur imitation de la structure des sports, ces groupes réunissent des initiés de jeux différents avec des entraîneurs, des stratèges, des commentateurs. Leurs sponsors sont notamment les marques informatiques (Intel, Orange).

En Corée du Sud, ces types de structures ont pris forme vers les années 90, c’est le pays pionnier de l’esport. Mais la France ne se laisse pas mettre de côté, avec ses équipes telles que Millenium.

En règle générale, l’univers de l’esport a longtemps été défini à tort pour le monde masculin. Mais la gent féminine se fait petit à petit sa place dans ce monde.

 

Un travail d’équipe

On peut dire que ce sport fait travailler le mental. Les échecs demandant beaucoup d’habileté peuvent bien illustrer cela. Puisque certains de ces jeux se jouent à plusieurs, l’esprit d’équipe n’est pas à négliger, en plus de la capacité à communiquer en français et en anglais.

Effectivement, même si le jeu concerné est doté d’une version en français, les équipes d’esports peuvent compter des membres du monde entier. D’un autre côté, les échanges de stratégies et de conseils sont la plupart du temps en anglais.

En fonction du jeu, sa durée peut aller de cinq minutes à soixante minutes, voire plus, et nécessite le plus de concentration possible durant tout le match, il faut pareillement posséder des réflexes hors du commun et un esprit rapide très analytique pour répliquer à l’attaque d’un adversaire.

En dernier point, il est fortement conseillé de s’entraîner avec acharnement si vous souhaitez performer dans un jeu vidéo compétitif, cela dans le but de bien comprendre toutes les stratégies et être capable de devancer toute attaque de la partie adverse.

Combien gagne-t-on ?

L’esport est en constante évolution et les professionnels dans le domaine peuvent désormais vivre de cette pratique. Effectivement, on peut gagner des prix de plusieurs millions de dollars.

Celui qui a remporté la première Coupe du monde de Fortnite en 2019, un jeune homme de 16 ans, a remporté plus de 3 millions de dollars, l’équivaut des gains du géant du tennis Dominic Thiem lors des derniers US open.

Cependant, ces records sont seulement attribués à un petit groupe de joueurs et d’événements. En moyenne, les salaires et les gains changent en fonction des jeux, des compétitions et des équipes.

Dans le cas du LEC, l’élite européenne de League of Legends, le jeu leader de l’esport, a fait gagner entre 200 000 et 300 000 euros annuellement par joueur.

Cette discipline est encadrée

La France se veut cohérente avec cette pratique croissante. Le gouvernement tente de légiférer sur cette dernière. Deux législateurs, dont un sénateur et un député, ont enquêté sur l’affaire à la demande du Premier ministre.

Les joueurs doivent être protégés par la réglementation et les contrats avec les équipes ; la piste envisagée par le législateur s’inspire des contrats des sportifs de haut niveau.

Les mineurs peuvent participer, et le montant de leur prize money au tournoi sera également réglementé, ainsi que l’organisation du tournoi.

Le gouvernement veut transformer la France en l’un des pays de l’esport, tout comme la Corée du Sud.